Éviter l’indécision prolongée

« Il n’est pas de bon vent pour le marin qui ne sait à quel port il veut aborder. » Jean Antoine Petit-senn

Partie supérieure de la sculpture de Rodin « Le peseur »

Thibsweb [GFDL CC-BY-SA-4.0,3.0,2.5,2.0,1.0 ou domaine public] Wikimedia

Tôt ou tard, nous devons tous prendre des décisions importantes. Évidemment, il est utile de prendre le temps de bien réfléchir aux différentes options qui s’offrent à nous afin de faire de bons choix. Et une fois qu’une décision est prise, il faut y tenir fermement et éviter de requestionner celle-ci indûment.

Exemple de décision importante :
Une personne est tentée par la possibilité de changer d’emploi. Après mûre réflexion, elle décide de garder son emploi actuel. Mais les doutes sur le bien-fondé de ce choix la rongent. Elle se demande constamment si elle doit changer d’idée. Cette indécision affecte son rendement au travail et rend ce dernier beaucoup moins agréable. Elle est surtout démotivée, car la possibilité de changer d’emploi signifie qu’il peut être inutile de s’investir dans son travail actuel.

Exemples de solution :
Afin de mieux gérer son indécision, cette personne fait une liste des avantages et des inconvénients des choix qui s’offrent à elle. Cet exercice la réconforte en partie dans sa décision de garder son emploi, mais un doute subsiste. Elle décide alors de s’engager envers elle-même à garder son emploi durant au moins un an ; c’est-à-dire qu’elle se donne pour objectif de garder le cap pendant cette période et ensuite, il sera approprié de requestionner sa décision. Malgré une certaine amélioration, des doutes surgissent encore dans ses pensées. Pour combattre ce questionnement nuisible, elle utilise alors différentes approches :

  1. Reconnaître qu’il est normal de douter un peu.
  2. Réécrire ou relire les avantages et inconvénients de sa décision.
  3. Réfléchir sur le fait que peu importe l’option choisie, si elle passe trop de temps à douter, elle est perdante.
  4. Relire son engagement de ne pas requestionner sa décision durant un an.
  5. S’investir davantage dans son emploi actuel, afin de matérialiser son engagement personnel de garder son emploi pendant un an.
Un bonhomme immobile devant 4 chemins

Image par Peggy und Marco Lachmann-Anke de Pixabay

Pour être en harmonie avec soi-même, il est nécessaire d’avoir une orientation stable dans nos choix. Après avoir bien réfléchi, lorsque nous sentons que nous avons trouvé la bonne direction, il faut y tenir fermement. Et s’il y a lieu, s’assurer de respecter l’engagement que nous avons pris avec nous-mêmes (par exemple garder son emploi pendant au moins un an). Si des doutes surgissent trop fréquemment, différentes approches peuvent être utilisées pour garder sous contrôle ceux-ci (voir la liste de cinq items ci-dessus). En particulier, une des meilleures façons de dissiper le doute est de passer à l’action (suite de l’exemple : s’investir dans son emploi selon l’exemple précédent).

Les gens qui entretiennent en eux un état d’indécision permanent se pénalisent. L’indécision prolongée disperse nos forces et trouble nos pensées et nos sentiments. Cet inconfort intérieur diminue notre volonté. L’indécision a pour effet de nous ballotter de gauche à droite : un jour on va dans une direction, le lendemain dans une autre. Et lorsque vient le moment d’agir, on remet tout en question. Il est normal de se poser des questions et d’hésiter dans une certaine mesure, mais cela ne doit pas durer indûment. Il arrive un moment où il faut faire le bilan des informations connues sur les choix possible, prendre une décision et agir.

« Rien n’est plus important et donc plus précieux que de savoir prendre des décisions. » Napoléon Bonaparte

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