65 citations d’Épictète

    Dessin du visage d'Épictète

  • Savoir écouter est un art. (Entretiens)
  • On ne devient pas champion sans suer.
  • La liberté, c’est l’indépendance de la pensée.
  • Notre salut et notre perte sont en nous-mêmes.
  • Aucune grande chose n’est créée soudainement.
  • Qu’est-ce qui est à toi ? L’usage des idées. (Manuel)
  • Il y a toujours de bons vents pour celui qui sait où il va.
  • Un homme n’est libre que s’il est le maître de lui-même.
  • Nul ne peut nous contraindre à nous croire malheureux.
  • Un homme ne peut apprendre ce qu’il croit déjà connaître.
  • C’est être sage que de n’accuser que soi de ses malheurs.
  • Accuser les autres de ses malheurs, cela est d’un ignorant.
  • Je suis une partie de tout, comme l’heure est une partie du jour.
  • L’attention est nécessaire à tout, jusque dans les plaisirs mêmes.
  • C’est tout à fait le propre du sage d’œuvrer beaucoup et de parler peu.
  • Tu ne peux à la fois prendre soin de ton âme et des choses extérieures.
  • Ne cherchez jamais le progrès d’un homme ailleurs que dans ses actes.
  • Ce n’est pas la mort qui est redoutable, mais la mort avec déshonneurs.
  • Il ne dépend pas de toi d’être riche, mais il dépend de toi d’être heureux.
  • Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir.
  • L’homme n’est pas responsable de ce qu’il lui advient mais de ce qu’il en fait.
  • Cherchons nos biens en nous-mêmes, autrement, nous ne les trouverons pas.
  • Dis-toi d’abord qui tu veux être, puis fais en conséquence ce que tu dois faire.
  • Les choses extérieures ne dépendent pas de moi ; ma volonté dépend de moi.
  • Je ne laisse jamais ma bouche énoncer quelque chose que ma tête ne peut tolérer.
  • Sois le plus souvent silencieux, ne dis que ce qui est nécessaire et en peu de mots.
  • Un sage ne pleure pas pour les choses qu’il n’a pas, mais se réjouit pour celles qu’il a.
  • Lorsque quelqu’un te met en colère, sache que c’est ton jugement qui te met en colère.
  • Nous ne sommes pas troublés par les choses, mais par les opinions que nous en avons.
  • Ce ne sont pas les événements qui perturbent l’homme, mais sa façon de les interpréter.
  • Nul ne peut te léser, si tu ne le veux point, car tu ne seras lésé que si tu juges qu’on te lèse.
  • Si tu désires des choses qui ne sont pas en ton pouvoir, tu seras nécessairement malheureux.
  • Ce n’est pas par la satisfaction du désir que s’obtient la liberté, mais par la destruction du désir.
  • Les tourments des hommes ne viennent pas des choses mais des idées qu’ils se font des choses.
  • Pour moi, il n’y a que d’heureux présages, car quoi qu’il arrive, il dépend de moi d’en tirer du bien.
  • C’est un homme sage celui qui ne regrette pas ce qu’il n’a pas, mais se réjouit de ce qu’il possède.
  • Ne cherchez pas les biens hors de vous, cherchez-les en vous-mêmes. Sinon vous ne les trouverez pas.
  • Nous écrivons de belles maximes, mais en sommes-nous bien pénétrés, et les mettons-nous en pratique ?
  • Ton affaire, c’est de jouer correctement le personnage qui t’a été confié ; quant à le choisir, c’est celle d’un autre.
  • En général, tout savoir acquis par des gens moralement frustes et faibles offre le danger de les gonfler d’orgueil.
  • Si ton voisin se salit, tu ne peux pas te frotter à lui sans nécessairement te salir, quelque propre que tu sois toi-même.
  • Il n’y a qu’une seule façon d’être heureux et c’est de cesser de se préoccuper de choses qui sont au-delà de notre volonté.
  • À partir d’aujourd’hui, décide d’un style, d’un genre de vie que tu garderas aussi bien seul que devant les autres. (Entretiens)
  • Si tu veux avancer dans l’étude de la sagesse, ne refuse point, sur les choses extérieures, de passer pour imbécile et pour insensé.
  • Si vous me demandez ce qu’est le bien de l’homme, je ne puis rien répondre que ceci : c’est la volonté douée d’une certaine qualité.
  • La clé est de vous tenir en compagnie uniquement avec les personnes qui vous élèvent, dont la présence suscite le meilleur en vous.
  • Nous ne pouvons pas choisir les circonstances extérieures, mais nous pouvons toujours choisir la façon dont nous répondons à celles-ci.
  • Où est le bien ? Dans la volonté. Où est le mal ? Dans la volonté. Et ce qui n’est ni bien ni mal ? Dans ce qui ne dépend pas de la volonté.
  • Il n’y a qu’une façon d’atteindre le bonheur ; il faut cesser de se tourmenter au sujet des choses sur lesquelles notre volonté n’a aucune influence.
  • Si tu prends un rôle au-dessus de tes forces, non seulement tu y fais pauvre figure, mais encore tu laisses de côté un rôle que tu aurais pu remplir.
  • L’essence de la philosophie est qu’un homme devrait vivre de manière à ce que son bonheur dépende aussi peu que possible de causes extérieures.
  • Quand nous sommes contrariés, troublés ou peinés, n’en accusons jamais d’autres que nous-même, c’est-à-dire nos propres jugements. (Entretiens)
  • N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive comme cela arrive et tu seras heureux. (Entretiens)
  • Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme tu le désires ; mais désire que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux. (Manuel)
  • Celui qui progresse ne blâme personne, ne loue personne, ne critique personne, n’incrimine personne. Il ne dit rien, ni de son importance, ni de son savoir.
  • Lorsque tu en arrives à la conclusion qu’il faut faire une chose, fais-la, et ne cherche pas à t’en cacher même si les gens risquent d’en penser du mal. (Entretiens)
  • Souviens-toi que tu es comme un acteur dans le rôle que l’auteur t’a confié ; court, s’il est court ; long, s’il est long. Il dépend de toi de bien jouer ton rôle, mais non de le choisir.
  • Lorsque quelqu’un te fait du mal ou dit du mal de toi, souviens-toi qu’il pense avoir raison d’agir ou de parler ainsi. Il ne lui est donc pas possible de suivre ta façon de juger, mais il suit la sienne.
  • Si l’on te rapporte qu’un tel dit du mal de toi, ne te défends pas contre ses propos, mais réponds ; ”C’est qu’il ignorait mes autres défauts ; sans quoi il ne se serait pas borné à ceux-là. (Les Stoïciens)
  • J’ai un méchant voisin, un méchant père. Ils ne sont méchants que pour eux, ils sont très bons pour moi, car ils exercent et fortifient ma douceur, mon équité, ma patience. (Entretiens – Livre III, XL)
  • Une fois que tu t’es fixé des buts, tu dois t’y tenir comme à des lois qu’on ne peut transgresser sans impiété. Et quoi que l’on dise de toi, n’y prête pas attention : cela ne te concerne plus. (Entretiens)
  • Que les reproches et les railleries de tes amis ne t’empêchent pas de changer de vie. Aimes-tu mieux demeurer vicieux et leur plaire, que de leur déplaire en devenant vertueux ? (Entretiens. Livre IV)
  • Avant un plaisir, il faut se méfier de la représentation, se représenter le poids du regret d’y avoir cédé et en contrepartie le caractère éphémère de ce plaisir. Si le plaisir paraît toujours tentant, on peut alors s’y adonner.
  • C’est la marque d’un petit esprit de s’en prendre à autrui lorsqu’il échoue dans ce qu’il a entrepris ; celui qui exerce sur soi un travail spirituel s’en prendra à soi-même ; celui qui achèvera ce travail ne s’en prendra ni à soi ni aux autres.
  • Souviens-toi que le désir des honneurs, des dignités, des richesses, n’est pas le seul qui nous rende esclaves et soumis; mais aussi le désir du repos, du loisir, des voyages, de l’étude. En un mot, toutes les choses extérieures, quelles qu’elles soient, nous rendent sujets quand nous les estimons. (Entretiens, Livre IV, XI)
  • Ce n’est pas en lui mettant l’herbe sous le nez que les moutons montrent au berger qu’ils ont bien mangé ; c’est à leur laine et à leur lait qu’on s’en aperçoit, après qu’ils ont digéré leur nourriture, eh bien, fais de même ; ne va pas mettre sous le nez des profanes les principes de la philosophie, fais-leur en voir les effets quand tu les as digérés.

Biographie d’Épictète (55 av. J.C. à 135 av. J.C.) :

Philosophe grec dont l’enseignement marqua le développement du stoïcisme. Sa philosophie consiste à éviter le malheur plutôt que de rechercher le bonheur. De plus, il enseignait que les hommes doivent se montrer tolérants entre eux étant donné leurs propres faiblesses. Épictète ne laissa aucune œuvre écrite de sa main. Sa doctrine fut préservée dans deux écrits compilés par son élève Arrien (un historien et philosophe grec) : le Manuel et les Entretiens d’Épictète. Ces ouvrages révèlent que les questions d’ordre moral étaient au cœur des préoccupations d’Épictète.

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