30 citations de Vauvenargues (Luc de Clapiers)

Vauvenarges

Protrait (gravure) de Vauvenarges

  • La clarté est la bonne foi des philosophes. *
  • L’activité fait plus de fortunes que la prudence.
  • Le désespoir est la plus grande de nos erreurs. *
  • La simplicité est la perfection de l’esprit naturel.
  • La nécessité nous délivre de l’embarras du choix. *
  • Les grandes occupations élèvent et soutiennent l’âme. *
  • La générosité donne moins de conseils que de secours.
  • La folie de ceux qui réussissent est de se croire habiles. *
  • Le mépris de notre nature est une erreur de notre raison. *
  • Il est faux qu’on ait fait fortune lorsqu’on ne sait pas en jouir. *
  • La langue et l’esprit ont leurs bornes, la vérité est inépuisable. *
  • La simplicité nous présente l’image de la vérité et de la liberté. **
  • Il n’est pas donné à la raison de réparer tous les vices de la nature. *
  • Les choses que l’on sait le mieux sont celles qu’on n’a pas apprises. *
  • Conseiller, c’est donner aux hommes des motifs d’agir qu’ils ignorent. *
  • Les hommes actifs supportent plus impatiemment l’ennui que le travail. *
  • Tout ce qui est injuste nous blesse, lorsqu’il ne nous profite pas directement. *
  • La grande vanité de ceux qui n’imaginent pas, est de se croire seuls judicieux. *
  • Nous aimons quelquefois jusqu’aux louanges que nous ne croyons pas sincères.
  • La simplicité exclut toute sorte de vanités, elle témoigne un esprit juste et modeste. **
  • Si les hommes ne se flattaient pas les uns les autres, il n’y aurait guère de Société. *
  • L’intérêt et la paresse anéantissent les promesses quelquefois sincères de la vanité. *
  • Il ne faut, quelquefois, qu’une petite plaisanterie pour abattre une grande présomption. *
  • S’il est vrai que nos joies sont courtes, la plupart de nos afflictions ne sont pas longues.
  • Il n’y a pas d’amour sans estime. (Introduction à la connaissance de l’esprit humain, 1746)
  • La patience obtient quelquefois des hommes ce qu’ils n’ont jamais eu l’intention d’accorder. *
  • L’amour est le premier auteur du genre humain. (Les réflexions et maximes, posthumes, 1823)
  • Quand on sent qu’on n’a pas de quoi se faire estimer de quelqu’un, ou est bien près de le haïr. *
  • Les générations des opinions sont conformes à celles des hommes, bonnes et vicieuses tour à tour. *
  • La reconnaissance est le sentiment d’un bienfait. (Introduction à la connaissance de l’esprit humain, 1746)
  • La justice est le fondement des Sociétés, nulle vertu n’est plus utile au genre humain. (Traité sur le libre arbitre, 1744)
  • La nature a donné aux grands hommes de faire, et laissé aux autres de juger. (Les réflexions critiques sur quelques poètes, 1746)
  • Il ne tient pas à vous de devenir riche, d’obtenir des emplois ou des honneurs, mais rien ne vous empêche d’être bon, généreux et sage.
  • Il est faux que l’égalité soit une loi de la nature. La nature n’a rien fait d’égal ; sa loi souveraine est la subordination et la dépendance. (Pensées et Maximes)
  • La nature a rempli le cœur des bons de l’horreur du vice, mais elle y a mis aussi la compassion, pour tempérer cette haine trop fière, et les rendre plus indulgents. (Traité sur le libre arbitre, 1744)
  • Quelques exemples rapportés en peu de mots, donnent plus d’éclat, plus de poids aux réflexions : mais trop d’exemples et trop de détails énervent toujours un discours. (Réflexions et maximes)

* : Cette citation est extraite de : Les réflexions et maximes, 1746
** : Cette citation est extraite de : Les réflexions sur l’esprit naturel, 1747

Courte biographie de Luc de Clapiers (1715 – 1747) :

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, était un écrivain et philosophe français connu pour ses réflexions sur la morale et la politique. Il est né le 3 janvier 1715 à Aix-en-Provence et est décédé le 10 juillet 1747 à Paris. Vauvenargues a étudié la philosophie et la littérature avant de devenir écrivain et philosophe. Il est principalement connu pour ses écrits sur la morale et la politique, dans lesquels il défend une conception de la justice fondée sur l’égalité et la fraternité. Vauvenargues a publié de nombreux ouvrages, dont « Réflexions et maximes » et « Considérations sur les mœurs », qui ont exercé une grande influence sur la pensée des pays occidentaux.