40 citations de Michel-Ange

Portrait de Michel-Ange en 1535

Portrain de Michel-Ange en 1535

  • La plus irréparable des pertes est celle du temps.
  • Un faible courage succombe sous un don trop abondant.
  • Un homme peint avec son cerveau et non avec ses mains.
  • Le mal nuit davantage que le bien ne profite. (Madrigal XXII)
  • L’art conserve la mémoire d’une grande beauté. (Madrigal XXI)
  • Il y a un ange enfermé dans cette pierre et je m’efforce de le libérer.
  • La mort et l’amour sont les deux ailes qui portent l’homme bon au ciel.
  • Un grand bonheur fait supporter une grande souffrance. (Madrigal XV)
  • Ce que David a fait avec sa fronde, moi Michel-Ange je le fais avec mon outil.
  • L’esprit conçoit les idées comme le poumon respire ; c’est sa fonction naturelle.
  • Dieu a donné une sœur au souvenir et il l’a appelée espérance. (Les lettres familières)
  • L’amour ranime, redresse, et déploie nos ailes pour un vol sublime. (Sonnet VIII, 1540)
  • Il n’existe rien qui rende un noble cœur amoureux, si ce n’est un beau visage. (Madrigal VIII)
  • Des plus hautes étoiles descend une splendeur qui attire tous les désirs; elle s’appelle amour.
  • J’écris seulement pour exhaler la douleur intérieure dont se nourrit mon cœur. (Sonnet I, 1540)
  • Si les gens savaient à quel point j’ai travaillé pour développer ce talent, il ne s’étonneraient plus.
  • L’amour, c’est l’aile que Dieu a donnée à l’homme pour monter jusqu’à lui. (Les lettres familières)
  • De même que le feu ne peut être séparé de la chaleur, le beau ne peut pas être séparé de l’Être éternel.
  • La bonne peinture est une musique, une mélodie dont seul l’intellect peut percevoir l’extrême complexité.
  • Je dis que la peinture me paraît devoir être tenue pour d’autant meilleure qu’elle est plus proche du relief.
  • Seigneur, accordez-moi la grâce de toujours désirer plus que je ne peux accomplir. (Les lettres familières)
  • On juge de la science d’un grand homme à travers sa crainte de ne pas exécuter une chose exactement comme il la conçoit.
  • L’amour a le pouvoir de rendre les âmes parfaites ici-bas, mais il les rend plus parfaites encore dans le ciel. (Sonnet II, 1540)
  • Loin de toi, il me semble que tout en moi succombe, que mon cœur perd toute sa force. (Sonnet XIV, À Vittoria Colonna, 1540)
  • Rien ne ressemble davantage à la source céleste dont nous sommes issus que les beautés qui s’offrent ici-bas aux regards des gens perspicaces.
  • Comment aurai-je le courage de vivre sans vous, mon bien, si, au moment du grand départ, je ne peux implorer votre aide ? (À une inconnue, 1515-1516)
  • Insensé celui qui, entraîné par son désir avide vers une beauté séduisante, s’en va, aveugle et sourd pour son bien, au-devant du trait de l’amour. (Sonnet XVII)
  • Le plus grand danger pour la plupart d’entre nous n’est pas que notre but soit trop élevé et que nous le manquions, mais qu’il soit trop bas et que nous l’atteignons.
  • Un artiste éminent ne conçoit aucun sujet qu’un marbre ne puisse renfermer dans son sein ; mais seule y parvient la main qui obéit à l’intelligence. (Sonnet I, 1540)
  • Tout ce qui est beau, tout ce qui charme, passe en un instant des yeux au coeur par un chemin si facile, si ouvert et si large, que la force et l’audace s’y opposeraient en vain.
  • Ce sont les esprits téméraires et grossiers qui réduisent à un effet sensuel la beauté, par laquelle toute saine intelligence se sent émue et transportée vers le ciel. (Poésies)
  • Pour la plupart d’entre nous, le plus grand danger n’est pas d’avoir un but trop élevé et de ne pas l’atteindre, mais au contraire d’en avoir un trop peu ambitieux et de l’atteindre.
  • Sur un esquif fragile, au travers d’une mer orageuse, le cours de ma vie est déjà parvenu à ce port commun où l’on va rendre un compte sévère de toute oeuvre, mauvaise et bonne.
  • Cherchant au cours des ans, à travers maints essais, c’est proche de la mort que le sage artisan, dans une pierre alpestre et dure, trouve la juste idée d’une image vivante. (Poésies)
  • La puissance d’un beau visage me transporte vers le ciel, car il n’est rien, sur la terre, qui pour moi ait autant de charme, et je m’élève, vivant, parmi les élus, faveur rarement accordée à un mortel. (Sonnet III, 1540)
  • Le dessin, que d’un autre nom nous appelons trait, est ce en quoi consiste et ce qui constitue la source et le corps de la peinture, de l’architecture et de tous les autres genres d’art, et la racine de toutes les sciences.
  • Un homme âgé touche le doigt d'un jeune homme.

    Michel-Ange, Chapelle Sixtine, La création de l’homme (1510)

  • Vers quel but m’éperonne la force d’un beau visage ! Rien au monde ne m’est si grande dilection. Par une telle grâce, à côté de laquelle toute autre me semble médiocre, je m’élève, vivant, parmi les esprits bienheureux.
  • Chaque pensée du temps passé qui me revient à la mémoire m’est chère en partie et en même temps m’attriste et m’afflige, car la raison me reproche les jours perdus, dont la perte ne se répare pas. (Sonnet LVIII, 1540)
  • Aujourd’hui, lassé par les ans, je donne des ailes à mes pensées et je me stimule moi-même vers un but plus noble et plus sûr ; et de mes erreurs, dont mille pages certainement sont remplies désormais, je demande pardon à Dieu. (Sonnet LII, 1540)
  • J’ai aimé le marbre, oui, et aussi la peinture. L’architecture et la poésie. J’ai aimé ma famille et mes amis. J’ai aimé Dieu, les formes de la terre et du ciel, et aussi les gens. J’ai aimé la vie totalement et maintenant j’aime la mort comme son achèvement naturel.
  • Ce que je ressens, ce que je vois et ce qui me guide n’est pas en moi ; mais je ne puis le trouver, et il me semble qu’un autre me le montre. Ceci, madame, m’arrive depuis que je vous ai vue, depuis que m’agite un sentiment doux et amer, un oui et un non ; vos yeux en sont la cause. (Sonnet VII, 1540)

Courte biographie de Michel-Ange (1475 – 1564) :

Michel-Ange était un sculpteur, peintre et architecte de la Renaissance. Il est l’un des plus grands artistes de tous les temps. Il est né le 6 mars 1475 à Caprese, en Italie, et est décédé le 18 février 1564 à Rome. Michel-Ange a étudié l’art et la sculpture dès son plus jeune âge et a été remarqué pour son talent rapidement. Il a travaillé pour de nombreux mécènes importants, notamment le pape Jules II, et a produit de nombreuses œuvres majeures, notamment la statue de David, la fresque de la Chapelle Sixtine et la coupole de la basilique Saint-Pierre de Rome. Michel-Ange est connu pour son génie créatif et sa maîtrise technique exceptionnelle. Ses œuvres sont considérées comme des chefs-d’œuvre de l’art de la Renaissance.