Conte : La représentation de la paix

Il était une fois un souverain qui offrit une généreuse récompense à l’artiste qui ferait la plus belle représentation de la paix.

Plusieurs peintres proposèrent une œuvre. Le souverain regarda attentivement les différents tableaux. Mais il en garda seulement deux, parmi lesquels il devait faire un choix final après un examen minutieux.

Deux oiseaux sur la cime d’une colline rocheuses

De Philippe Giabbanelli (CC-BY-SA-3.0)

La première peinture était un lac d’une tranquillité parfaite qui reflétait des montagnes majestueuses. Toute cette œuvre inspirait le calme. En regardant ce tableau, tout le monde était d’avis qu’il serait choisi par le souverain.

L’autre peinture représentait également un paysage montagneux. Mais dans ce tableau, les montagnes étaient rocheuses et abruptes. De plus, le ciel était chargé de nuages gris desquels émanaient de vifs éclairs. Finalement au milieu de la toile, il y avait une chute d’eau tumultueuse parsemée de rochers proéminents.

Le souverain examina particulièrement bien ce tableau tumultueux. Et il découvrit tout près de la chute un petit buisson qui avait poussé sur un rocher rugueux. Dans ce buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Tout près d’un remous d’eau bouillonnant, la maman oiseau était assise sur son nid apparemment en parfaite sérénité. Inspiré par la tranquillité de l’oiseau, le souverain choisit ce tableau. Et il se justifia en disant ceci : « Il est facile d’être en paix dans un endroit calme. Mais celui qui réussit à l’être au milieu du tumulte porte le calme en lui-même. Il devient ainsi une source de sérénité pour tous. »

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