L’alternance des tâches au travail

« La vie est une question de timing. »

Avez-vous remarqué que votre enthousiasme décline souvent après plusieurs heures occupées à une même activité ? L’alternance consiste à gérer la succession de nos activités quotidiennes afin d’éviter certains effets nuisibles, par exemple : excès de stress, fatigue, irritation, mauvais jugements, etc. Cette approche est basée sur le principe que l’être humain peut refaire le plein d’énergie non seulement en se reposant, mais aussi en s’occupant à des choses opposées à l’activité qui a causé la fatigue. Il y a différents types d’alternance, par exemple :

  • alternance des activités intellectuelles et des activités physiques,
  • alternance des moments de solitude et des contacts sociaux,
  • alternance des activités intérieures et extérieures,
  • alternance des activités contraignantes et des activités artistiques,
  • alternance des activités sédentaires et des activités physiques,
  • alternance des loisirs et du travail.

Au travail, si vous ignorez l’alternance, vous provoquez peut-être un déséquilibre, par exemple un excès de stress ou de fatigue. L’alternance ne fait pas disparaître les sources de stress et les difficultés. Mais cette pratique a pour effet un état mental qui aide à mieux gérer les contraintes inhérentes au travail.

Exemple 1 : séances de 30 minutes
En ce qui me concerne, lorsque je travaille seul à mon ordinateur, je ne travaille pas plus de 30 minutes consécutives sur le même dossier. À la fin de chaque séance de 30 minutes, je change de sujet pendant environ une minute, durant laquelle je fais des tâches faciles. (par exemple répondre à un email simple). Après cette minute de distraction, je reviens à ma tâche principale pour une autre séance de 30 minutes. Et ainsi de suite.

Exemple 2 : séances de travail individuelles et en groupe
J’alterne autant que possible le travail individuel (seul à mon ordinateur) et le travail avec mes collègues. Par exemple, j’évite si possible de passer plusieurs journées consécutives à l’ordinateur sans contacts sociaux importants.

Exemple 3 : différents projets
J’essaie d’avoir toujours quelques projets actifs plutôt que de me concentrer sur un seul projet. C’est-à-dire que j’alterne si possible dans une même journée le travail sur différents projets.

Les trois exemples présentent ma recette bien personnelle d’alternance au travail. Nous sommes tous uniques. Il appartient donc à chacun de trouver l’approche d’alternance qui lui convient.

Bénéfices de l’alternance :
Je vous invite à être sceptique et à ne pas croire initialement aux avantages de l’alternance. Mais je vous invite également à expérimenter cette approche. Ainsi vous découvrirez peut-être, comme moi, les bénéfices suivants :

  • Diminution légère de la fatigue :
    causée par une réduction de la concentration prolongée.
  • Diminution légère du stress :
    causée principalement par l’alternance des sujets (exemple 3 ci-dessus).
  • légère amélioration des décisions :
    causée par le temps de réflexion que permet le travail sur différents projets.
  • Amélioration légère des relations humaines :
    causée un bien-être général associé à un meilleur équilibre au travail.

Limite :
Évidemment, certains contextes de travail ne sont pas suffisamment flexibles pour implanter les exemples d’alternance décrits ci-dessus. Mais même dans un travail contraignant, en cherchant bien, on peut parfois trouver des façons de pratiquer l’alternance.

Conclusion :
Vous pensez peut-être : « j’ai tellement de choses à faire, je dois voir tellement de monde que je n’ai pas le temps de pratiquer l’alternance ». Essayez et vous verrez que l’alternance vous fera gagner un peu de temps, car la fatigue et le stress nous font perdre du temps. Évidemment, l’alternance n’est pas une panacée. Mais c’est un pas dans la bonne direction. Tout ce qui contribue à notre bien-être vaut la peine d’être considéré.

« Après la nuit vient le jour. Après le printemps vient l’été, puis l’automne, puis l’hiver… La nature est régie de cette façon. Alors pourquoi n’y aurait-il pas des cycles en nous ? »

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