70 citations d’Auguste Comte

Citations d’Auguste Comte, extraites de Système de politique positive :

  • Tout progrès suppose la liberté.
  • Le progrès est le développement de l’ordre.
  • Tout est relatif ; voilà le seul principe absolu.
  • L’amour ne saurait être profond s’il n’est pas pur.
  • Combiner la dignité personnelle et la fraternité universelle.
  • Nul ne possède d’autre droit que celui de toujours faire son devoir.
  • Nous ne nous élançons vers l’avenir qu’en nous appuyant sur le passé.
  • L’ordre artificiel consiste toujours à consolider et améliorer l’ordre naturel.
  • L’empire de la volonté reste subordonné constamment à celui de la nécessité.
  • L’homme ne peut jamais construire hors de lui que ce qu’il a d’abord conçu en lui.
  • Nous sommes trop pleins de l’avenir pour craindre d’être jamais sérieusement taxés de retour au passé.
  • Se résigner noblement à tous les maux insurmontables, et intervenir, avec une sage énergie, dans tous les cas modifiables.
  • Le meilleur signe de la vraie supériorité consiste, pour les doctrines comme pour les personnes, à bien apprécier ses adversaires.
  • Ce n’est pas seulement pour modifier l’ordre universel que nous devons le connaître : nous l’étudions surtout afin de le subir dignement.
  • Notre vrai bonheur, tant prive que public, dépend surtout du perfectionnement moral, et celui-ci résulte principalement de l’influence de la femme sur l’homme.
  • L’amour pour principe, l’ordre pour base, et le progrès pour but; tel est, d’après ce long discours préliminaire, le caractère fondamental du régime définitif que le positivisme vient inaugurer.
  • L’homme est tellement dispose à l’affection qu’il l’étend sans effort aux objets inanimés, et même aux simples règles abstraites, pourvu qu’il leur reconnaisse une liaison quelconque avec sa propre existence.

Portrait peint d’Auguste Comte à 53 ans

Autres citations d’Auguste Comte :

  • De grands devoirs exigent de grandes forces.
  • La longue insurrection de l’esprit contre le cœur.
  • L’homme résume en lui toutes les lois du monde.
  • Régler le présent d’après l’avenir déduit du passé.
  • Chacun n’excepte de l’illusion que sa propre fable.
  • L’homme dépend du monde, mais il n’en résulte pas.
  • L’individualité est indispensable à notre nature sociale.
  • La vie affective domine et coordonne toute l’existence.
  • Le dogmatisme est l’état naturel de l’intelligence humaine.
  • Nulle observation ne peut, ni ne doit, être purement objective.
  • L’intelligence se résigne difficilement à servir au lieu de régner.
  • Notre vraie liberté résulte essentiellement d’une digne soumission.
  • On se lasse de penser et même d’agir, jamais on ne se lasse d’aimer.
  • L’action philosophique doit aujourd’hui l’emporter sur l’action politique.
  • L’ensemble du passé ne saurait être conçu sans un respect immuable.
  • Tout choix des supérieurs par les inférieurs est profondément anarchique.
  • Chercher toujours le vrai pour instituer le bon, d’après la conception du beau.
  • Vivre pour autrui n’est pas seulement la loi du devoir, c’est aussi la loi du bonheur.
  • Quiconque a vraiment vécu pour autrui doit espérer de subsister dans et par autrui.
  • Nous sommes à tous égards beaucoup plus les fils de nos mères que de nos pères.
  • L’occidentalité constitue seulement une dernière préparation à la véritable humanité.
  • Si le cœur doit poser les questions, c’est toujours à l’esprit qu’il appartient d’y répondre.
  • Les opinions non démontrables et les autorités non discutables s’appuient mutuellement.
  • Il n’y a d’esthétiques que les émotions profondément senties et spontanément partagées.
  • L’amour du beau doit autant présider à la recherche du vrai qu’à l’accomplissement du bon.
  • Chaque grande âme travaille toujours pour la postérité, sans se trop préoccuper du présent.
  • L’homme qui n’a pas subi l’intime influence de la femme est un être nécessairement incomplet.
  • La culture du beau et celle du bon sont nécessairement subordonnées à la connaissance du vrai.
  • La liberté véritable se trouve partout inhérente et subordonnée à l’ordre, tant humain qu’extérieur.
  • J’ai une souveraine aversion pour les travaux scientifiques dont je ne perçois pas clairement l’utilité.
  • La rectitude mentale consiste surtout à former toujours la plus simple hypothèse propre à chaque cas.
  • La science réelle devait d’abord aboutir à la saine philosophie, capable ensuite de fonder la vraie religion.
  • Notre meilleure liberté consiste à faire, autant que possible, prévaloir les bons penchants sur les mauvais.
  • Une mort imprévue et sans douleur ne convient qu’aux égoïstes, puisqu’elle empêche de recevoir aucun adieu.
  • L’étude scientifique est moralement dangereuse quand on n’y voit pas un simple moyen et qu’on veut l’ériger en but.
  • On se forme, en général, une idée exagérée de la diversité de mœurs et d’opinions entre les Orientaux et les Occidentaux.
  • Le communisme annonce le dérèglement de l’altruisme, tandis que l’individualisme consacre la prépondérance de l’égoïsme.
  • La plus longue vie bien employée ne nous permettra jamais de rendre qu’une portion imperceptible de ce que nous avons reçu.
  • Le pouvoir moral, qui repose sur la conviction et la persuasion, doit rester purement modérateur, sans devenir jamais directeur.
  • Tous les hommes doivent être conçus, non comme autant d’êtres séparés, mais comme les divers organes d’un seul Grand-Être.
  • J’ai toujours représenté la souveraineté du peuple comme une mystification oppressive, et l’égalité comme un ignoble mensonge.
  • Le domaine pratique de la religion consiste à perfectionner l’ordre humain, d’abord physique, puis intellectuel, enfin et surtout moral.
  • Entre deux êtres aussi divers que l’homme et la femme, est-ce trop de notre courte vie pour se bien connaître et s’aimer dignement ?
  • L’homme proprement dit, considéré dans sa réalité fondamentale, ne peut être compris sans la connaissance préalable de l’Humanité.
  • Il n’existe aucune séparation tranchée entre le domaine systématique de la science réelle et le champ spontané de la raison commune.
  • Suivant la marche invariable du progrès humain, les influences morales tendent de plus en plus à prévaloir sur les puissances matérielles.
  • La science constitue toujours un simple prolongement de la commune sagesse. Jamais elle ne crée réellement aucune doctrine essentielle.
  • On ne saurait terminer la Révolution avec les doctrines qui l’ont commencée. Ce qui servait alors à détruire ne peut aujourd’hui servir à construire.
  • La Société humaine est surtout caractérisée par la coopération continue des générations successives, première source de l’évolution propre à notre espèce.
  • Le véritable esprit philosophique consiste, comme le simple bon sens, à connaître ce qui est, pour prévoir ce qui sera, afin de l’améliorer autant que possible.
  • Pour rendre justice au communisme, on doit surtout apprécier les nobles sentiments qui le caractérisent, et non les vaines théories qui leurs servent d’organes provisoires.
  • Notre nature a besoin d’être épurée par la mort, pour que ses meilleurs attributs puissent assez ressortir, en surmontant les grossières nécessités qui d’abord les dominent.
  • Le problème posé par les communistes n’admet aucune autre solution que la leur, tant que persiste la confusion révolutionnaire entre les deux puissances, spirituelle et temporelle.
  • Puisque l’homme est le plus indivisible des êtres vivants, quiconque n’étudie point en lui l’âme et le corps simultanément ne peut s’en former que des notions fausses ou superficielles.
  • La Société reposant toujours sur un libre concours, il n’existe de transactions durables et de modifications légitimes que celles qui résultent d’un assentiment volontaire des divers coopérateurs.
  • Si l’on compare directement deux situations très distantes, soit suivant les lieux, soit surtout selon les temps, on trouve que les opinions ou affections justement qualifiées de folie, en certains cas, constituent ailleurs un état vraiment normal.

Courte biographie d’Auguste Comte (1798 – 1857)

Auguste Comte était un philosophe et sociologue français, né à Montpellier, en France. Il est l’un des fondateurs de la sociologie et a été l’un des premiers à utiliser le terme « sociologie » pour désigner une discipline scientifique. Comte a étudié la mathématique, la physique et la philosophie avant de se tourner vers la sociologie. En 1824, il publie son premier ouvrage, « Le Système de politique positive », dans lequel il présente sa théorie de la « loi des trois états », selon laquelle l’histoire de l’humanité peut être divisée en trois périodes : la théologique, la métaphysique et la scientifique. En 1830, Comte publie « Le Cours de philosophie positive », dans lequel il développe sa théorie de la positivité, selon laquelle la science doit être la seule source de connaissance de la réalité. Selon Comte, la sociologie doit être une science positive, qui doit étudier les faits sociaux de manière objective et rigoureuse. Comte est décédé le 5 septembre 1857 à Paris. Ses écrits ont eu une grande influence sur de nombreux sociologues du XIXe et du XXe siècle, et ses idées ont été largement développées par les écoles de pensée positiviste et structuraliste.