40 citations de Félix Leclerc

    Gros plan du visage de Félix Leclerc à 38 ans une pipe entre les lèvres.

    Chansonnier et poète québécois en juillet 1957

  • La réussite agace. N‘en parle pas.
  • Quand je ris, mes pleurs s‘en vont.
  • On souffle sur les braises et le passé renaît.
  • Les rendez-vous mémorables sont clandestins.
  • Il y a des maisons où les chansons aiment entrer.
  • Le cadeau d‘une pensée est plus précieux que l‘or.
  • Il faut savoir tremper sa plume dans le bleu du ciel.
  • Celui qui travaille ne craint pas d‘être surpris en pantoufles.
  • On court à celui qu‘on aime. À celui qui nous aime, on marche.
  • Je peux éclairer le ciel, mais pas t‘obliger à regarder les étoiles.
  • Un fruit : si tu l‘as volé, tu l‘avales, si tu l‘as payé, tu le savoures.
  • Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites.
  • Ils n‘arrivent pas à se parler. Évidemment, l‘un rampe, l‘autre vole.
  • Après la sécheresse, la pluie tombe comme des applaudissements.
  • Vieillir, c‘est embêtant, mais c‘est la seule façon de vivre longtemps.
  • La peine de ma vie est d‘en avoir fait. (Le calepin d‘un flâneur, 1961)
  • La meilleure façon de tuer un homme, c‘est de le payer à ne rien faire.
  • Votre jolie lettre, madame, je la garderai comme une fleur dans un livre.
  • Un piano doit être un ami, c‘est-à-dire un confident qui essuie nos rages.
  • Tomber a été inventé pour se relever. Malheur à ceux qui ne tombent jamais.
  • Comme du grain en terre, laisse pourrir ton idée. Une tige en sortira peut-être.
  • Un ennuyeux s‘ennuie chez les clowns. Un joyeux s‘amuse aux enterrements.
  • Le bonheur, ça se prend pas de force, ça se mérite. (Le théâtre de village, 1951)
  • Chaque pomme est une fleur qui a connu l‘amour. (Le calepin d‘un flâneur, 1961)
  • Ce n‘est pas parce que je suis un vieux pommier que je donne de vieilles pommes.
  • L‘enfant laissé de bonne heure à ses propres forces, prend confiance en lui-même.
  • La mer n‘a pas sitôt posé une vague sur le rivage qu‘elle court en chercher une autre.
  • Je suis allé m‘asseoir où tu t‘es assise ce matin et j ‘ai entendu ce que tu avais pensé.
  • L‘amour se passe de cadeaux, mais pas de présence. (Le calepin d‘un flâneur, 1961)
  • Tu n‘as qu‘une vie, emploie-la à rendre légère celle de tes voisins. (Théâtre de village)
  • Peu importe son visage, si elle est intelligente, elle est jolie. (Le calepin d‘un flâneur, 1961)
  • Prévoir que dans la vie, il y a des périodes différentes, qui sont à l‘image de nos quatre saisons.
  • Il traîne à l‘arrière ou il court devant. Parfois, il marche un petit moment à nos côtés ; le bonheur.
  • Aider c‘est aimer, et l‘amour c‘est le point d‘or dans la nuit des hommes. (Le théâtre de village, 1951)
  • La vie : on se lève, on part au pas puis au trot, puis au galop puis au trot, puis au pas puis on se recouche.
  • Si tu refuses de discuter avec les sots, tu ne discuteras plus avec personne. (Le calepin d‘un flâneur, 1961)
  • On quitte son pays pour les mêmes raisons qu‘on quitte la maison de son père. (Le calepin d‘un flâneur, 1961)
  • Durant l‘absence de pluie, ce sont les jeunes arbres qui jaunissent les premiers. Les vieux ont des cachettes souterraines qu‘on appelle expérience.
  • Parfois, celui qui va se noyer reçoit le tube d‘oxygène qui le sauve ; ainsi le malade : une lettre, comme un petit tube d‘air, le fait respirer comme avant.
  • Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d‘un palace à l‘autre, avoua ne pas connaître cela.
  • Avec des armes, de la brutalité, des tanks, des bombes, il est facile de conquérir un pays pauvre. Ce qui est difficile, c‘est de conquérir le peuple qui y vit.
  • Le rêve est une usine invisible où l‘on se retire quelques heures par semaine. Le danger, c‘est que les portes se referment derrière vous, quand vous y êtes.
  • Chaque cellule du cerveau est un petit tiroir vide à la naissance. À la mort, quelques tiroirs sont pleins, beaucoup sont coincés, d‘autres enflés, mais la plupart sont toujours vides.

Courte biographie de Félix Leclerc (1914 – 1988) :

Félix Leclerc était un chanteur, auteur et poète québécois. Il est né le 2 août 1914 à La Tuque, au Québec, et est décédé le 8 août 1988 à Saint-Charles-sur-Richelieu. Leclerc a commencé très jeune à chanter et à écrire des chansons. Il a étudié la littérature et la musique à l’Université Laval et a été l’un des premiers chanteurs à populariser la chanson engagée au Québec. Ses chansons traitaient de sujets sociaux et politiques et ont été très populaires dans les années 1950 et 1960. Leclerc a aussi publié de nombreux recueils de poèmes et a joué dans plusieurs films. Il a été l’un des plus importants représentants de la chanson québécoise. Sa chanson « Le P’tit Bonheur » est devenue un classique de la chanson québécoise.