55 citations de Georges Clémenceau

    Portrait de Georges Benjamin Clemenceau vers la fin de sa vie.

     

  • La vie est une œuvre d’art.
  • Ne réussissent que ceux qui osent.
  • Les polytechniciens savent tout, mais rien d’autre.
  • Rêver, c’est espérer. (Au soir de la pensée, 1927)
  • L’homme est une bête féroce. (Justice militaire, 1901)
  • Manier le silence est plus difficile que de manier la parole.
  • La vie est une chance d’oser. (Au soir de la pensée, 1927)
  • L’amitié est sa propre récompense. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Que chacun balaye devant sa porte. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Être vaincu vaut mieux que d’être vainqueur du côté des scélérats.
  • Tout vaut mieux que la honte du mensonge. (Contre la justice, 1900)
  • L’erreur peut être une vérité en devenir. (Au soir de la pensée, 1927)
  • La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires.
  • La vie et la mort sont soumises à la destinée. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Il est plus facile de faire la guerre que la paix. (Discours du 14 Juillet 1919)
  • Un homme qui doit être convaincu avant d’agir n’est pas un homme d’action.
  • Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés.
  • Il n’y a pas de pire malheur qu’une amitié trompée. (Le voile du bonheur, 1901)
  • La vérité d’aujourd’hui peut avoir été l’erreur d’hier. (Au soir de la pensée, 1927)
  • Toute tolérance devient à la longue un droit acquis. (Au soir de la pensée, 1927)
  • Faire le bien c’est ensemencer le champ du bonheur. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Je suis l’ennemi de la mauvaise organisation de l’Armée. (Injustice militaire, 1902)
  • Il n’y a pas de repos pour les peuples libres ; le repos, c’est une idée monarchique.
  • On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.
  • Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c’est faire de la politique.
  • Poésie et musique sont les suprêmes délices des choses. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Je connais un tas de types à qui je ne pardonnerai jamais les injures que je leur ai faites.
  • Tout vaut mieux que la lâcheté suprême de l’injustice consciente. (Contre la justice, 1900)
  • On ne peut pas servir l’humanité aux dépens de la France. (Discours du 5 novembre 1918)
  • Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes, et trois c’est déjà trop.
  • Il est plus facile de réformer autrui que soi-même. (Grandeurs et misères d’une victoire, 1930)
  • L’avenir, ce n’est pas ce qui va nous arriver mais ce que nous allons faire. Clémenceau (peut-être)
  • Le mal venu de l’égoïsme fait chacun de nous victime et bourreau tour à tour. (Les plus forts, 1898)
  • Le plus grand des bonheurs est d’adoucir les peines de ses semblables. (Le voile du bonheur, 1901)
  • La vanité humaine est si grande que le plus ignorant croit avoir besoin d’idées. (Les Plus Forts,1898)
  • Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.
  • Un arrangement médiocre, ou une paix boiteuse, vaut mieux que la guerre. (La mêlée sociale, 1895)
  • Ce que nous dénommons vérité n’est qu’une élimination d’erreurs. (Aux embuscades de la vie, 1903)
  • Une commission d’enquête pour être efficace, ne doit compter que trois membres, dont deux sont absents.
  • Le fourbe abuse de l’hospitalité la plus tendre pour porter des coups de traître. (Le voile du bonheur, 1901)
  • On connaît un homme, on connaît sa figure ; mais son cœur, on ne le connaît pas. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Ce qui m’intéresse, c’est la vie des hommes qui ont échoué car c’est le signe qu’ils ont essayé de se surpasser.
  • La fonction de notre intelligence est de nous engager dans les directions de la connaissance. (Au soir de la pensée, 1927)
  • Une cuillérée de riz, lorsqu’on a faim, vaut mieux qu’un boisseau de riz, lorsqu’on est rassasié. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Un traître est celui qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre ; et un converti, celui qui quitte cet autre pour s’inscrire au vôtre.
  • Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.
  • Une vie est une oeuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Echouer même est enviable, pour avoir tenté.
  • Deux époux mal assortis sont comme deux chanteurs qui chantent les mêmes paroles sur un air différent. (Le voile du bonheur, 1901)
  • Il faut faire l’ordre à l’intérieur. Pour cela, il faut la loi : il n’y a pas de liberté sans loi et sans sanctions pour ceux qui transgressent le droit des autres.
  • On ne peut jamais savoir ce qu’il peut advenir d’un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil. (La mêlée sociale, 1909)
  • Il suffit d’ajouter « militaire » à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique.
  • L’homme absurde est celui qui ne change jamais. Le coupable est celui qui varie à toute heure, Et trahit, en changeant, sa voix intérieure. (Discours prononcé le 22 juillet 1917)
  • Le rôle social imparti au soldat est la servitude absolue. C’est le dernier terme de l’asservissement machiné de la créature humaine… Les militaires professionnels ne sont pas tenus de raisonner, leur métier même leur fait un crime de l’exercice de cette faculté naturelle.
  • Je dis qu’il faut faire l’ordre à l’intérieur. Pour cela, il faut la loi : il n’y a pas de liberté sans loi et sans sanctions pour ceux qui transgressent le droit des autres. Le Gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles, que les mauvais ne le soient pas et que les hésitants, que ceux qui ne savent pas, trouvent un point d’appui dans la loi. (Discours prononcé le 22 juillet 1917)

Courte biographie de Georges Clémenceau (1841-1929) :

Georges Clémenceau est issu d’une famille à la fibre républicaine. Son père a participé aux Trois Glorieuses et a créé, lors de la Révolution de 1848, une « Commission démocratique nantaise ». Il a fait ses études au lycée de Nantes, étudiant en médecine et en droit, il soutient en 1865 une thèse de doctorat intitulée « De la génération des éléments atomiques ». Il pratique la médecine pendant une vingtaine d’années. Député à partir de 1876, il prend la tête des radicaux, rompt avec le président Mac-Mahon et combat avec vigueur de Jules Ferry. Président du Conseil, il dirige un très long gouvernement pendant IIIe République. Celui-ci est marqué par la manière sanglante avec laquelle il réprime la révolte des viticulteurs du sud. De nouveau au pouvoir en 1917, en pleine guerre, il s’emploie à remonter le moral de l’armé. Après l’armistice, et il devient aux yeux d’un grand nombre, le « Père la Victoire ». Principal négociateur du traité de Versailles, il se présente par la suite à la présidence de la République. Cette échec marque la fin de sa carrière politique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *