Quand les rois délirent, c‘est le peuple qui paie.
L'homme influençable n‘est qu‘une glaise molle.
Celui qui vit dans la crainte, ne sera jamais libre.
Qui a confiance en soi conduit les autres. (Épîtres)
Celui qui a commencé a fait la moitié de la besogne.
Soyez content de votre sort, ami, c‘est là la sagesse.
L‘adversité révèle le génie, la prospérité le dissimule.
Sauver un homme malgré lui, c'est quasiment le tuer.
La patience rend tolérable ce qu‘on ne peut empêcher.
Une confidence est un grand fardeau pour certaines gens.
Que ce que vous ferez soit toujours simple et ne soit qu‘un.
Dominez vos pensées ou ce sont elles qui vous domineront.
La force sans l‘intelligence s‘effondre sous sa propre masse.
Le pin le plus haut est celui que le vent agite le plus souvent.
Il emporte tous les suffrages, celui qui mêle l‘utile à l‘agréable.
Ne charge pas tes épaules d‘un fardeau qui excède tes forces.
La vie ne nous accorde rien à nous mortels sans travail acharné.
Il faut essayer de soumettre les circonstances et non s'y soumettre.
Pour fuir un défaut, les maladroits tombent dans le défaut contraire.
La sagesse est comme une flèche. L’esprit serein est l’arc qui le tire.
La résignation allège tous les maux auxquels il ne peut être remédié.
Nul homme n‘est sans défauts : le meilleur est celui qui en a le moins.
Faute d‘art, la crainte d‘un mal nous conduit à un vice. (l‘Art poétique)
Cueille le jour ou Carpe Diem. (Odes, I,11,8 , lien externe : wikisource)
Beaucoup manquent à ceux qui demandent beaucoup. (Odes, III, XVI, 40)
Pour une chose bien conçue, les mots s‘offriront et couleront d‘eux-mêmes.
Statue d'Horace à Venose en Italie
Mêle à ta sagesse un grain de folie ; il est bon de faire à propos quelque folie.
Courir au-delà des mers, c'est changer de climat, mais non changer de coeur.
Et je m‘efforce de me soumettre les choses et non de me soumettre aux choses.
Les richesses ne dissipent point les misérables troubles de l'esprit. (Odes, II, XVI, 10)
Pourquoi dans une vie si courte, visons-nous audacieusement des buts si nombreux ?
Chassez le naturel avec une fourche, il reviendra toujours en courant. (Épîtres, I, X, 24)
Que ce soit là le fort de l‘honnête homme, une conscience sans reproche. (Épîtres, I, 1)
Sans un travail énorme et toujours obstiné L'existence aux mortels n'a jamais rien donné.
Lorsque nous sommes heureux, gardons-nous de porter nos pensées au-delà du présent.
La terre s'ouvre également pour le pauvre et pour les enfants des rois. (Odes, II, XVII, 30)
Pendant que nous parlons, le temps jaloux a fui. Cueille l’aujourd’hui, sans te fier à demain.
On veut éviter une faute, on tombe dans un mal, si l‘on n‘est pas habile. (Art poétique, I, 30)
Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.
La pâle mort heurte d'un pied égal les tavernes des pauvres et les tours des rois. (Odes, I, IV, 10)
Il vit heureux de peu. Ni la crainte ni le désir sordide ne lui ôtent son tranquille sommeil. (Odes, II, XVI, 15)
La colère est un moment de folie : contrôle tes instincts parce que si tu ne les retiens pas, ils commanderont.
Celui qui ajourne le moment de bien vivre attend comme les paysans que la rivière ait fini de couler. (Épîtres)
Cessez de vous demander ce que le futur vous réserve et prenez comme cadeau ce que la journée vous apporte.
Garde-toi de chercher ce qui sera demain et mets à profit le jour, quel qu‘il soit, que le sort te donnera. (Odes, I, IX, 10)
Sois ferme et courageux dans l'adversité, et réduis sagement tes voiles trop enflées par le vent propice. (Odes, II, X, 20)
L'argent n'a point de couleur, caché dans la terre avare, à moins qu'il ne reçoive son éclat d'un sage emploi. (Odes, II, II, 1)
Dans les difficultés, garde ton âme égale; parmi la prospérité, sache avec même probité t‘interdire une joie insolente et brutale.
Pourquoi en vouloir toujours plus ? La terre s’ouvre pareillement pour les pauvres et pour les fils de rois. (Odes, Livre II, 18, vers 32-34)
Heureux, celui qui, loin des affaires, comme les hommes de l’ancien temps, travaille avec ses boeufs les terres de ses ancêtres, sans aucun souci pécuniaire. (Epodes, II, vers 1-4)
L‘intelligence dans un cœur mauvais conduit à l‘écrasement des petits, des faibles, des orphelins. L‘intelligence dans un cœur bon conduit à faire rayonner la justice et le bien-être collectif.
Les forêts changent de feuilles à mesure que l'année décline, et les premières tombent : ainsi meurent les vieilles générations de mots, et les nouvelles, comme des jeunes gens, s'épanouissent et prennent force. (Art poétique, I, 60)