Histoire : Mon fils militaire est de retour

Un militaire salut avec son bras droit.

Image par Goraba de Cleanpng.com

Lors d’un matin pluvieux du 1er juillet 1970, un jeune homme sort d’un avion qui vient d’atterrir à l’aéroport JFK de New York. Aussitôt dans le terminal, il se précipite vers un téléphone public et compose le numéro local de ses parents :

  • Papa, me voici enfin de retour du Vietnam ! Mais j’ai une grande faveur à vous demander, je ramène avec moi un frère d’arme. Nous avons combattu ensemble et il est devenu mon meilleur ami. J’aimerais bien qu’il vive avec nous …
  • Pas de problème fiston, j’ai hâte de faire sa connaissance.
  • Mais avant de le rencontrer, toi et maman devez savoir que c’est un grave blessé de guerre. Il y a quelques mois, il a perdu un bras et une jambe. Il ne sait où aller et je voudrais qu’il vienne vivre avec nous.
  • Mon pauvre garçon, c’est une bien triste histoire, nous pourrons sans doute trouver un endroit où il pourra vivre.
  • Non, papa, j’incite pour qu’il vienne vivre avec nous !
  • Mon enfant, tu ne rends pas compte de ce que tu demandes ! Une personne si lourdement handicapée serait un poids. Ta mère et moi avons nos propres vies à vivre. Nous ne pouvons pas permettre que quelqu’un vienne les perturber ! Viens rapidement à la maison et oublie ton ami. Le service des vétérans s’occupera de lui.

L’homme n’a pu achever sa phrase, son fils avait déjà raccroché. Et les parents n’entendirent plus parler de lui pendant quelques jours.

Quatre jours après, soit le 4 juillet 1970, ils reçurent un appel de la Police de New York. Leur fils était mort dans d’un hôtel de Manhattan. Selon l’officier au téléphone, tout porte à croire qu’il s’agit d’un suicide. Les parents se précipitèrent à la morgue de la ville de New York pour identifier le cadavre. Oui, c’était bien leur fils, mais ils découvrirent en même temps, avec horreur, qu’il n’avait qu’un bras et une jambe !

*** Fin de l’histoire ***

« Les gens les plus difficiles à aimer sont justement ceux qui en ont le plus besoin. »

« Ce que les personnes supportent ou ne supportent pas est le reflet de leur grandeur d’âme. »

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