Combattre les excuses de procrastination

La procrastination, qui consiste à repousser à plus tard une tâche désagréable, peut être aggravée par l’acceptation de fausses excuses. Les 20 titres ci-dessous sont des exemples fréquents de fausses excuses. Chaque court texte, qui les accompagne, offre une suggestion pour surmonter la tentation de procrastiner.

1) C’est trop difficile.

Il est important de se rappeler que toute tâche peut être difficile au début, mais que la difficulté diminue généralement à mesure que nous progressons. Ceci est particulièrement vrai lorsque nous divisons une grande tâche en des parties plus petites.

2) Ce n’est pas important.

Certains choisissent de traiter d’abord les tâches moins essentielles au début d’un projet pour s’en débarrasser. Ce qui leur permet de concentrer leur énergie sur les choses plus importantes.

3) Ce n’est pas le bon moment.

Le bon moment n’arrivera peut-être jamais. En attendant le moment idéal, on risque de repousser indéfiniment une tâche. Il est souvent plus judicieux de commencer dès que possible, même si les conditions ne sont pas parfaites.

Un jeune homme dort avec les pieds sur son bureau.

Image par Piiiiii de Cleanpng.com

4) Je le ferai plus tard.

C’est la plus grande excuse de toutes. En repoussant constamment une tâche à plus tard sans définir de délai précis, il devient facile de négliger complètement la responsabilité. Fixer une échéance réaliste et s’y tenir peut aider à éviter cette procrastination indéfinie.

5) Je n’en ai pas envie.

L’envie n’est pas nécessaire pour faire quelque chose. On peut commencer à travailler même si l’envie ne se manifeste pas immédiatement. Sinon, c’est votre volonté de réussir cette tâche ou ce projet qui sera votre motivation de continuer.

6) Je ne suis pas dans l’humeur.

L’humeur est souvent améliorée par l’action. Commencer une tâche peut créer un sentiment d’accomplissement et fournir la motivation nécessaire pour poursuivre. Donc, il faut commencer pour ensuite avoir envie de continuer.

7) Je n’ai pas la compétence nécessaire.

Les compétences se développent avec la pratique. Plutôt que de considérer le manque initial de compétences comme un obstacle, considérez-le comme une occasion d’apprentissage. En commençant la tâche malgré le manque initial de connaissance, vous pouvez acquérir de l’expérience et améliorer vos compétences au fil du temps.

8) Je n’ai pas le temps.

Le temps est une question de priorités. Si quelque chose est réellement important, on peut généralement trouver le temps nécessaire. Plutôt que se dire ‘je n’ai pas le temps’, il est souvent plus précis de penser ‘ce n’est pas une priorité pour moi maintenant’. En prenant conscience de nos priorités, on peut mieux gérer son temps. De plus, en planifiant et en organisant son temps de manière efficace, on peut généralement trouver des créneaux pour accomplir des tâches importantes.

9) Je n’ai pas toutes les informations dont j’ai besoin.

Commencer avec les informations disponibles est souvent plus efficace que d’attendre toutes les données. En débutant la tâche, on peut identifier plus clairement les informations nécessaires et les rechercher spécifiquement, plutôt que de retarder le processus en attendant d’avoir toutes les informations. Cette action initiale est cruciale pour obtenir à temps des données provenant de différentes sources.

10) Je n’aime pas cette tâche.

Le plaisir n’est pas nécessaire pour accomplir une tâche désagréable. Attendre d’en avoir envie est illusoire. Si une corvée est nécessaire, l’exécuter maintenant ou plus tard sera déplaisant de toute façon. En l’exécutant plus tard, on s’expose à de la culpabilité, de l’incertitude ou même une pénalité s’il y a retard dans un projet. Donc l’approche la moins souffrante est généralement d’exécuter une tâche désagréable dès maintenant.

11) Je ne sais pas par où commencer.

Commencer par la première étape, aussi petite soit-elle, est déjà un pas dans la bonne direction. Il n’est pas nécessaire de connaître l’ensemble du processus dès le départ. En définissant une première action concrète, si minime soit-elle, on peut souvent surmonter la procrastination initiale. Et au fur et à mesure que l’on progresse, on peut mieux comprendre la suite logique des étapes à suivre. L’important est de se lancer.

12) Je ne suis pas prêt.

Il n’y a jamais de moment parfait pour commencer quelque chose. Nous devons simplement débuter et nous adapter en cours de route. En effet, l’action précède souvent la préparation complète. En commençant, même si on ne se sent pas complètement prêt, on peut acquérir de l’expérience et ajuster son approche au fur et à mesure. L’apprentissage et l’adaptation surviennent souvent dans l’action, ce qui rend la préparation exhaustive contre-productive.

13) Je préfère attendre la dernière minute.

En remettant les choses à la dernière minute, on s’expose davantage au stress, aux retards, et à une moindre qualité de travail. En commençant plus tôt, on dispose du temps nécessaire pour réfléchir, planifier, et produire un travail de meilleure qualité. La procrastination peut également entraîner des imprévus ou des obstacles de dernière minute qui peuvent être évités en commençant plus tôt.

14) Je suis fatigué en ce moment.

Lorsque vous êtes fatigués, la décision d’agir ou de procrastiner dépend de la situation. Si la tâche n’est pas particulièrement importante ou que la fatigue vous empêche de vous concentrer, alors il est préférable de prendre une pause et de revenir à la tâche moins fatigué. Cependant, si la tâche est importante ou que vous pensez pouvoir vous concentrer suffisamment, il peut être utile de commencer à travailler dès que possible. De plus, lorsque nous sommes un peu fatigués, il est possible de surmonter cette fatigue. En effet, lorsque nous nous forçons à commencer à travailler, la fatigue s’estompe parfois à mesure que nous progressons.

15) Je suis trop stressé.

Le stress excessif constitue une barrière à la productivité. Commencer immédiatement à travailler peut souvent réduire cette pression. Comment ? En divisant la tâche en petites étapes plus faciles à gérer. Cela rend l’ensemble moins intimidant et aide à clarifier les incertitudes. De plus, accomplir même une petite partie de la tâche peut procurer un soulagement immédiat du stress en démontrant du progrès.

16) Je vais commencer demain.

Cette excuse de procrastination est fréquemment utilisée par ceux qui veulent éviter de penser à la tâche en question. Néanmoins, le temps du lendemain n’est jamais garanti. Une situation inattendue peut survenir, vous empêchant de vous consacrer à la tâche. Reporter au lendemain peut entraîner un stress évitable. Commencez dès aujourd’hui pour vous sentir moins sous pression et être plus en contrôle.

17) Je vais échouer de toute façon.

Si vous pensez vraiment que vous échouerez, il est compréhensible que vous retardiez le démarrage des tâches. Cependant, prévoir l’échec avant même de commencer crée une prophétie auto-réalisatrice. Abordez la tâche avec une attitude positive, commencez progressivement et améliorez ainsi vos chances de succès. Chaque étape accomplie vous rapproche de la victoire.

18) Je suis trop occupé en ce moment.

Être trop occupé pour accomplir une tâche importante souligne l’importance de mieux gérer son temps. En définissant clairement les priorités, on peut habituellement trouver le temps nécessaire pour les tâches prioritaires.

19) Je suis déjà en retard, de toute façon.

  • Même si vous êtes déjà en retard, vous pouvez toujours améliorer votre situation en commençant à travailler dès maintenant. Plus vous attendez, plus il sera difficile de rattraper votre retard.
  • Commencer dès maintenant augmente vos chances de réussite. Vous aurez plus de temps pour réfléchir, rassembler les informations nécessaires et corriger vos erreurs.
  • Procrastiner ne fait qu’ajouter du stress, il vaut mieux commencer et prendre les choses une étape à la fois.

20) Je suis meilleur sous pression.

Bien que certaines personnes affirment être meilleures sous pression, la réalité est que cette situation peut entraîner :

  • Une qualité de travail inférieure
  • Une prise de décision impulsive
  • Une moindre créativité
  • Une pression intense et répétée peut nuire à la santé mentale et physique.

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