les 50 meilleurs proverbes persans
On connaît l’homme à son ami.
Un cheveu sépare le faux du vrai.
Qui a plus de toits, a plus de neige.
Une langue longue raccourcit la vie.
L’étude est le garde-fou de la jeunesse.
La parole n’a d’autre parure que la vérité.
Le doute est la clé de toute connaissance.
Le meilleur repentir est de ne plus pécher.
Si un mot te brûle la langue, laisse-le faire.
Le bienfait revient à la porte de son auteur.
En voulant le superflu, on perd le nécessaire.
Qui est bienfaisant est véritablement homme.
Le compliment exagéré est pire qu’une injure.
À l’hôtel de la décision, les gens dorment bien.
On peut laver sa robe, mais pas sa conscience.
Ne pas se repentir d’une faute, en est une autre.
Avec de la patience, le verger devient confiture.
L’homme pressé refait deux fois la même chose.
Un ignorant qui se tait est sur la voie de la sagesse.
Chacun taille pour soi le vêtement de sa réputation.
Le vrai sage est celui qui apprend de tout le monde.
Accumulation d’années, élargissement d’intelligence.
Qui est joyeux d’apprendre deviendra maître un jour.
La manière de donner augmente le bien que l’on fait.
Un compliment spontané apporte du baume au cœur.
Veux-tu faire croître le mérite ? Sème les récompenses.
L’ivresse de la jeunesse est plus forte que l’ivresse du vin.
On ne cueille pas le fruit du bonheur sur l’arbre de l’injustice.
Le savoir sans patience est comme une bougie sans lumière.
La véritable connaissance est dans le cœur, pas dans les livres.
Les proches ne font plus proches dès que l’adversité se montre.
Celui dont le cœur est ressuscité par l’amour ne mourra jamais.
Cueillons les douceurs, nous n’avons à nous que le temps de notre vie.
Chercher à se justifier quand on est innocent, c’est se rendre coupable.
La patience est un arbre dont la racine est amère et les fruits très doux.
Si le fou n’était pas étourdi, on ne connaîtrait point la prudence du sage.
D’autres ont planté ce que je mange, je plante ce que d’autres mangeront.
Notre vrai tombeau n’est pas dans la terre, mais dans le cœur des hommes.
On arriverait à fermer les portes de la ville, mais jamais la bouche des hommes.
Si tu es insensible aux peines des malheureux, tu ne mérites pas le nom d’homme.
La modération est un arbre qui a le contentement pour racine, et le repos pour fruit.
C’est par la douceur que l’on triomphe. L’homme violent ne recueille qu’amertume.
Si vous sautez dans un puits, la Providence n’est pas obligée d’aller vous y chercher.
Pour certains, la vie est une ivresse continuelle ; le plaisir passe, le mal de tête reste.
Si vous gardez un secret, il est votre esclave ; mais si vous le dévoilez, vous êtes le sien.
Avouer son ignorance est une source de savoir ; déclarer sa faiblesse, un signe de pouvoir.
Celui qui attend la fortune est moins sûr de la rencontrer que celui qui va au-devant d’elle.
La politesse est une monnaie qui enrichit non pas celui qui la reçoit, mais celui qui la dépense.
Deux causes produisent la perte des humains : l’abondance des richesses et celle des paroles.
Bien penser est sage. Bien planifier est plus sage. Bien agir est le plus sage et le mieux de tout.
Un homme peut passer pour sage lorsqu’il cherche la sagesse, mais s’il croit l’avoir trouvée, c’est un sot.
Chaque feuille d’un arbre vert est, aux yeux du sage, un feuillet du livre qui enseigne la connaissance du Créateur.
La tranquillité de deux mondes repose sur ces deux mots ; bienveillance envers les amis, tolérance à l’égard des ennemis.
Celui qui apprend les règles de sagesse sans y conformer sa vie est semblable à un homme qui labourerait son champ sans l’ensemencer.