60 citations d’Anatole France

    Portrait d'Anatole France peu de temps avant sa mort.

    De la fondation Nobel Foundation, [Domaine public], via Wikimedia

  • Les poètes nous aident à aimer.
  • En art comme en amour, l’instinct suffit.
  • À l’endroit du public, répéter c’est prouver.
  • Vivre sans illusions, c’est le secret du bonheur.
  • L’orgueil est la première cause de nos misères.
  • La douleur est la grande éducatrice des hommes.
  • La gaieté est la forme la plus aimable du courage.
  • En histoire, il faut se résoudre à beaucoup ignorer.
  • Les idées de la veille font les moeurs du lendemain.
  • Pour digérer le savoir, il faut l’avoir avalé avec appétit.
  • On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres.
  • De toutes les aberrations sexuelles, la pire est la chasteté.
  • On n’est pas tout à fait sincère sans être un peu ennuyeux.
  • Nous vivons trop dans les livres et pas assez dans la nature.
  • Les modérés s’opposent toujours modérément à la violence.
  • On ne meurt pas pour la patrie, on meurt pour les industriels.
  • L’homme ne croit pas ce qui est, il croit ce qu’il désire qui soit.
  • La science est infaillible ; mais les savants se trompent toujours.
  • Le monde du sentiment est le monde de l’action, aimer c’est agir.
  • La jeunesse a cela de beau qu’elle peut admirer sans comprendre.
  • C’est la certitude qu’ils tiennent la vérité qui rend les hommes cruels.
  • La science ne se soucie ni de plaire, ni de déplaire, elle est inhumaine.
  • À qui sait s’exprimer, la parole abat les violents et fait tomber les forts.
  • Nous disons qu’un homme est fou quand il ne pense pas comme nous
  • J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence.
  • Exiger que la justice soit juste est une idée d’anarchiste. (Crainquebille)
  • L’art n’a pas la vérité pour objet. Il faut demander la vérité aux sciences.
  • Le bien suprême est la bonne humeur, l’absence de crainte, la tranquillité.
  • Il faut plaindre les riches : leurs biens les environnent et ne les pénètrent pas.
  • Il est dans la nature humaine de penser sagement et d’agir d’une façon absurde.
  • Celui qui se contredit a plus de chances qu’un autre d’exprimer quelquefois du vrai.
  • Vous ne sauriez croire avec quelle facilité l’impossible se fait dès qu’il est nécessaire.
  • Ce qu’on aime dans la bonté, ce n’est pas le prix qu’elle coûte, c’est le bien qu’elle fait.
  • L’artiste doit aimer la vie et nous montrer qu’elle est belle. Sans lui, nous en douterions.
  • Les morts n’ont de vie que celle que leur prêtent les vivants. (L’Île des Pingouins, 1908)
  • Les plus beaux mots du monde ne sont que des sons inutiles si on ne les comprend pas.
  • Si l’on doute, il faut se taire ; car quelque discours qu’on puisse tenir, parler, c’est affirmer.
  • À mesure qu’on s’avance dans la vie, on s’aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser.
  • Quand l’homme qui témoigne est armé d’un sabre, c’est le sabre qu’il faut entendre et non l’homme.
  • Il n’y a pas d’action qui soit tout à fait innocente. Anatole France (La revue politique et littéraire, 1889)
  • Toutes les idées sur lesquelles repose aujourd’hui la société ont été subversives avant d’être tutélaires.
  • Les hommes le plus souvent se querellent pour des mots. C’est pour des mots qu’ils tuent et se font tuer.
  • C’est dans l’absolue ignorance de notre raison d’être qu’est la racine de notre tristesse et de nos dégoûts.
  • Les perceptions des sens et les jugements de l’esprit sont des sources d’illusion et des causes d’incertitude.
  • Les vérités découvertes par l’intelligence demeurent stériles. Le cœur est seul capable de féconder ses rêves.
  • Une action ne prouve rien : c’est la masse des actions qui fait la valeur d’un être humain. (Le Lys rouge, 1894)
  • L’homme est ainsi fait qu’il ne peut se détendre qu’en renonçant à une sorte de labeur pour en adopter une autre.
  • Il faut donner son bien, et non celui des autres, et il faut savoir donner. C’est le secret du bonheur, et peu le savent.
  • Nous appelons dangereux ceux qui ont l’esprit fait autrement que nous et immoraux ceux qui n’ont pas notre morale.
  • Les rêves des philosophes ont de tout temps suscité les hommes d’action qui se sont mis à l’oeuvre pour les réaliser.
  • Pour réaliser de grandes choses, il ne faut pas seulement agir, mais aussi rêver, non seulement planifier, mais aussi croire.
  • Ce ne sont point les êtres réels, mais des êtres imaginaires qui exercent sur l’âme l’action la plus profonde et la plus durable.
  • Ce que les hommes appellent civilisation, c’est l’état actuel des moeurs et ce qu’ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs.
  • Tous les changements, même les plus désirés, ont leur mélancolie, car ce que nous laissons derrière nous est une partie de nous-mêmes.
  • La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.
  • L’absence de tes yeux devant les miens, de ton visage proche du mien, de tes lèvres contre les miennes est pour moi le début d’une agonie amoureuse.
  • Je pense que mes misères viennent du dehors, mais moi-même ne suis-je pas la cause de mes misères ? Et si je les formais de ma propre substance ?
  • L’amitié est familière et veut sourire et s’égayer ; elle va aux visages épanouis, aux cœurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées. (Stendhal, 1920)
  • Le pauvre sans désir possède le plus grand des trésors ; il se possède lui-même. Le riche qui convoite n’est qu’un esclave misérable. (Le crime de Sylvestre Bonnard)
  • Il y a quelque impiété à faire marcher de concert la vérité immuable, absolue, et cette sorte de vérité imparfaite et provisoire qu’on appelle la science. (L’Orme du mail, 1897)
  • J’aime la vérité. Je crois que l’humanité en a besoin ; mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge qui la flatte, la console, lui donne des espérances infinies. Sans le mensonge, elle périrait de désespoir et d’ennui.
  • On aime vraiment que lorsqu’on aime sans raison. On n’apprend qu’en s’amusant : l’art d’enseigner n’est que l’art d’éveiller la curiosité des jeunes âmes pour la satisfaire ensuite, et la curiosité n’est vive et saine que dans les esprits heureux.

Courte biographie d’Anatole France (1844 – 1924) :

Anatole France était un écrivain, journaliste et homme politique français né à Paris le 16 avril 1844. Il est le fils d’un libraire et éditeur. France étudia d’abord au lycée Henri-IV avant de poursuivre ses études à l’École normale supérieure. Il devint journaliste et commença à rédiger des articles et des chroniques pour de nombreux journaux et revues. En 1869, il publia son premier roman, « Le Crime de Sylvestre Bonnard », qui connut un succès immédiat et qui le fit connaître d’un large public. France publia de nombreux autres romans et ouvrages au cours de sa carrière, dont « Les Dieux ont soif » (1912), qui lui valut le Prix Nobel de littérature en 1921. Il était également connu pour ses positions politiques progressistes et ses prises de position en faveur de réformes démocratiques. France mourut le 12 octobre 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire, en France. Il est l’un des écrivains français les plus importants de son époque. Son œuvre a influencé de nombreux auteurs et penseurs.

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