- On apprend à hurler avec les loups. ~ (Les plaideurs, 1668)
- La raison n'agit point sur une populace. ~ (La Thébaïde, 1664)
- L'amour toujours n'attend pas la raison. ~ (Britannicus, 1669)
- Juge tous les mortels avec d'égales lois. ~ (Esther, 1689)
- Je chéris ta personne et je hais ton erreur. ~ (sans référence)
- Le plus habile homme peut se méprendre. ~ (Les plaideurs, 1668)
- Il est honteux de céder à un homme riche. ~ (Le banquet de Platon, 1678)
- La honte suit de près les courages timides. ~ (Alexandre le Grand, 1665)
- Qu'une âme généreuse est facile à séduire. ~ (Alexandre le Grand, 1665)
- Une extrême justice est souvent une injure. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Allez, le temps est cher : il le faut employer. ~ (Mithridate, 1673)
- Les plus malheureux osent pleurer le moins. ~ (Iphigénie, 1674)
- Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices. ~ (Britannicus, 1669)
- L'audace et le mépris sont d'infidèles guides. ~ (Alexandre le Grand, 1665)
- Las de se faire aimer, il veut se faire craindre. ~ (Britannicus, 1669)
- Dès qu'on est suspect, on n'est plus innocent. ~ (Athalie, 1691)
- Il n'est point de fortune à mon bonheur égal. ~ (La Thébaïde, 1664)
- La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ? ~ (Athalie, 1691)
- Aucun reste d'espoir ne peut flatter ma peine. ~ (Alexandre le Grand, 1665)
- Si vous parlez toujours, il faut que je me taise. ~ (Les plaideurs, 1668)
- L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Toujours quelque crainte accompagne l'amour. ~ (Britannicus, 1669)
- La gloire des méchants en un moment s'éteint. ~ (Esther, 1689)
- Mon unique espérance est dans mon désespoir. ~ (Bajazet)
- La douleur qui se tait n’en est que plus funeste. ~ (sans référence)
- Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels ? ~ (Athalie, 1691)
- La mort aux malheureux ne cause point d'effroi. ~ (Phèdre, 1677)
- Qu'aisément l'amour croit tout ce qu'il souhaite. ~ (Bajazet, 1672)
- Un moment quelquefois éclaircit plus d'un doute. ~ (Iphigénie, 1674)
- Il n’y a pas de secrets que le temps ne révèle pas. ~ (sans référence)
- La faiblesse aux humains n'est que trop naturelle. ~ (Phèdre, 1677)
- La justice extrême est généralement une injustice. ~ (sans référence)
- Plus l'offenseur m'est cher, plus je ressens l'injure. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Que les grands sont à plaindre avec leurs honneurs. ~ (Iphigénie, 1674)
- Plus un jaloux est malheureux, plus il est redoutable. ~ (Mithridate, 1673)
- Combien tout ce qu'on dit est loin de ce qu'on pense. ~ (Britannicus, 1669)
- Ô douce paix ! Heureux le cœur qui ne te perd jamais. ~ (Esther, 1689)
- Le bonheur des méchants comme un torrent s’écoule. ~ (sans référence)
- L'amour a d'autres yeux que le commun des hommes. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien. ~ (Bérénice, 1670)
- Je n'aurais jamais cru être capable d'une si grande solitude. ~ (Lettre à M. Vitard, le 17 janvier 1652)
- Il n'est point de mortel constamment heureux jusqu'au tombeau. ~ (Iphigénie, 1674)
- Est-il d'autre bonheur que la tranquille paix d'un cœur qui t'aime ? ~ (Athalie, 1691)
- Puis-je espérer encore que vous accepterez un cœur qui vous adore ? ~ (Andromaque, 1667)
- Pour louer la vie et la journée, attends la fin de l'une et le soir de l'autre. ~ (Lettre à M. Vitard, le 17 janvier 1652)
- L'amour le plus discret laisse par quelques marques échapper son secret. ~ (Bajazet, 1672)
- Qui peut immoler sa haine à sa patrie lui pourrait bien aussi sacrifier sa vie. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Jamais on n'a vu la timide innocence passer subitement à l'extrême licence. ~ (Phèdre, 1677)
- Les peines légères trouvent des paroles, les grandes douleurs n’en ont point. ~ (Fragments de Sénèque, 1672)
- Craignez que le Ciel rigoureux ne vous haïsse assez pour exaucer vos vœux. ~ (Phèdre, 1677)
- S'il est doux d'aspirer aux honneurs, on se repent souvent de les avoir obtenus. ~ (Iphigénie, 1674)
- Que ne fait point un cœur pour plaire à ce qu'il aime, et gagner son vainqueur ? ~ (Bérénice, 1670)
- C’est dans les villes les plus peuplées que l’on peut trouver la plus grande solitude. ~ (sans référence)
- Ceux qui voient le mieux nos défauts sont ceux qui les dissimulent le plus volontiers. ~ (Britannicus, Préface, 1669)
- Heureux le mortel obscur qui, sans gloire et sans danger, achève sa paisible carrière. ~ (Iphigénie, 1674)
- Tous les premiers forfaits coûtent quelques efforts, on commet les seconds sans remords. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Quelque haine qu'on ait contre un fier ennemi, quand il est loin de nous, on la perd à demi. ~ (La Thébaïde, 1664)
- Les caprices d’un peuple inconstant et les intrigues des envieux suffisent pour nous perdre. ~ (Iphigénie, 1674)
- Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, et crois toujours la voir pour la première fois. ~ (sans référence)
- Les plus beaux jours que vous donne le printemps ne valent pas ceux que l'hiver nous laisse. ~ (Lettre à M. Vitard, le 17 janvier 1652)
- Je perds trop de moments en des discours frivoles : Il faut des actions, et non pas des paroles. ~ (Iphigénie, 1674)
- Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce, qui me charme toujours et jamais ne me lasse. ~ (Esther, 1689)
- Un cœur noble ne peut soupçonner en autrui la bassesse et la malice qu'il ne sent point en lui. ~ (Esther, 1689)
- L'avenir l'inquiète, et le présent le frappe ; mais plus prompt que l'éclair, le passé nous échappe. ~ (Esther, 1689)
- C'est un grand dieu que l'amour, et véritablement digne d'être honoré des dieux et des hommes. ~ (Le Banquet de Platon)
- La modération est une vertu ordinaire quand elle ne se rencontre qu'avec des qualités ordinaires. ~ (À Monseigneur le duc de Chevreuse, 1669)
- Excuse un malheureux qui perd tout ce qu'il aime, que tout le monde hait, et qui se hait lui-même. ~ (Andromaque, 1667)
- Heureux qui de la sagesse attendant tout son secours, n'a point mis en la richesse l'espoir de ses derniers jours. ~ (Cantique sur le bonheur des justes)
- Petites causes, grandes querelles, telle est l’oeuvre de la langue. C’est pourquoi le sage évite tout conflit avec ses proches. ~ (Andromaque)
- Si la vertu se perd quand on gagne l'empire, Lorsque vous régnerez, que serez-vous, hélas ! Si vous êtes cruel quand vous ne régnez pas ? ~ (La Thébaïde, 1664)
