45 belles citations de Nicolas BOILEAU

     Portrait de Nicolas Boileau avec cheveux longs de l'époque.

    Nicolas Boileau en 1678, artiste Jean-Baptiste Santerre

  • Soyez simple avec art. ~ (L’art poétique)
  • Le vrai seul est aimable. ~ (Épîtres)
  • L’ennui naquit un jour de l’uniformité. ~ Oeuvre indéterminée
  • Un beau désordre est un effet de l’art. ~ Oeuvre indéterminée
  • Il faut avec les grands un peu de retenue. ~ (Satire V, 1666)
  • La vertu se contente, et vit à peu de frais. ~ (Épître V, 1674)
  • Le pénible fardeau de n’avoir rien à faire. ~ Oeuvre indéterminée
  • Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. ~ (L’art poétique, 1674)
  • L’ignorance toujours est prête à s’admirer. ~ (L’art poétique)
  • Souvent on ennuie en termes magnifiques. ~ Oeuvre indéterminée
  • Chaque passion parle un différent langage. ~ (L’art poétique)
  • Pour paraître honnête homme, il faut l’être. ~ (Satire XI, 1698)
  • Le temps respecte peu ce qu’on fait sans lui. ~ Oeuvre indéterminée
  • Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. ~ (L’art poétique)
  • Qui vit content de rien possède toute chose. ~ (Épître V, 1674)
  • L’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté. ~ (Épître IX, Au marquis de Seignelay ; 1675)
  • Tout éloge imposteur blesse une âme sincère. ~ (Épître IX, Au marquis de Seignelay ; 1675)
  • L’argent en honnête homme érige un scélérat. ~ (Épître V, À M. De Guilleragues ; 1674)
  • Le plus sage est celui qui ne pense point l’être. ~ (Satire IV, À M. l’abbé Le Vayer ; 1664)
  • Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. ~ (Acte / Scène : L’art poétique, I, 232 ; 1674)
  • L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas. ~ Oeuvre indéterminée
  • Le mal qu’on dit d’autrui ne produit que du mal. ~ (Satire VII, 1666)
  • L’esprit lasse aisément, si le cœur n’est sincère. ~ (Épître IX, Au marquis de Seignelay ; 1675)
  • Souvent trop d’abondance appauvrit la matière. ~ (L’art poétique)
  • Même aux yeux de l’injuste un injuste est horrible. ~ Oeuvre indéterminée
  • Jamais on n’est grand qu’autant que l’on est juste. ~ Oeuvre indéterminée
  • Un cœur noble est content de ce qu’il trouve en lui. ~ (Épîtres)
  • Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. ~ (L’art poétique, I, 64 ; 1674)
  • Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. ~ (L’art poétique, III, 374 ; 1674)
  • L’homme le moins sage croit toujours avoir la sagesse. ~ (Satire IV, À M. l’abbé Le Vayer ; 1664)
  • Aimez qu’on vous conseille, et non pas qu’on vous loue. ~ (L’art poétique, I, 192 ; 1674)
  • La nature, fertile en esprits excellents, sait entre les auteurs partager les talents. ~ (L’art poétique)
  • Tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant, l’esprit rassasié le rejette à l’instant. ~ (L’Art poétique)
  • Tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant. L’esprit rassasié le rejette à l’instant. ~ Oeuvre indéterminée
  • Dans l’art dangereux de rimer et d’écrire, il n’est point de degrés du médiocre au pire. ~ (L’art poétique, IV, 31-32 ; 1674)
  • Dans le crime, il suffit qu’une fois on débute ; une chute toujours attire une autre chute. ~ (Satire X, Les femmes ; 1693)
  • Il n’est point de serpent ni de monstre odieux qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux. ~ Oeuvre indéterminée
  • On vit fort bien sans se connaître soi-même, à plus forte raison sans être connu des autres. ~ Oeuvre indéterminée
  • Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable. Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. ~ (L’art poétique, III, 48 ; 1674)
  • Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, on craint de se montrer sous sa propre figure. ~ (Épîtres)
  • Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant, ou sublime. Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime. ~ Oeuvre indéterminée
  • Rien n’apaise un lecteur toujours tremblant d’effroi, qui voit peindre en autrui ce qu’il remarque en soi. ~ (Satires, épîtres, art poétique)
  • L’honneur est comme une île escarpée et sans bords ; on n’y peut plus y rentrer dès qu’on en est dehors. ~ (Satire X, Les femmes ; 1693)
  • Une pensée neuve : C’est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer. ~ Oeuvre indéterminée
  • Mais moi, vivre à Paris ! Eh ! Qu’y voudrais-je faire, je ne sais ni tromper, ni feindre, ni mentir ; et, quand je le pourrais, je n’y puis consentir. ~ (Satires)
  • Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez ; ajoutez quelquefois, et souvent effacez. ~ (L’Art poétique)
  • Avant donc que d’écrire apprenez à penser, selon que notre idée est plus ou moins obscure, l’expression la suit, ou moins nette ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément.~ (Le Lutrin et l’Art Poétique)
  • Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme en vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. ~ (L’Art poétique)

Biographie de Nicolas Boileau, dit Boileau-Despréaux (1636-1711) :

    Nicolas Boileau est un homme de lettres français du Grand Siècle. Quinzième enfant de Gilles Boileau, représentant typique de la petite bourgeoisie parlementaire, Nicolas Boileau est, dès son plus jeune âge, destiné au droit. Pendant ses études au collège de Beauvaiss, il se fait remarquer par sa grande passion pour les grands poètes de l’Antiquité. À la mort de son père, en 1657, il hérite d’une rente, ce qui lui permet de vivre modestement et de se consacrer entièrement à la littérature. Ses premiers écrits importants sont les Satires, composées à partir de 1657 et publiées à partir de 1666. Au cours de l’été 1674, Boileau fait paraître un volume intitulé Œuvres diverses du Sieur D***, avec le Traité du sublime ou du merveilleux dans le discours. Parvenu à l’âge de la maturité, il compose douze Épîtres, qu’il fera paraître entre 1670 et 1697. Regards sur son œuvre : Nicolas Boileau fut considéré en son temps et par la postérité comme le législateur ou le « Régent du Parnasse » pour son « intransigeance passionnée ». Il apparaît comme le chef de file des « Anciens » dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. Madame de Sévigné lui dit un jour qu’il était « tendre en prose et cruel en vers ».

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