Inquiétude : on ne sait jamais.

« Demain est un mystère. »

Des rayons de soleil grandement cachés par d'épais nuages.

De Nareign [CC BY 3.0], Wiki

Au lieu de croire aveuglément qu’une épreuve est un malheur, il est utile d’explorer différentes façons de voir la situation. Dans votre passé, il y a sûrement des événements qui semblaient défavorables au départ et qui se sont finalement révélés être bénéfiques. Seul le temps permet de déterminer si un événement est réellement favorable ou défavorable. Conséquemment, lorsque vous redoutez quelque chose, cette inquiétude est basée sur l’hypothèse que la situation sera défavorable. Mais vous ne savez pas, car il est impossible de prédire avec certitude le caractère d’un événement.

Par exemple, votre candidature pour un emploi est refusée. Vous êtes très déçus. Peu de temps après, vous posez votre candidature pour un poste beaucoup plus avantageux. Vous obtenez ce dernier parce qu’il correspond précisément à vos compétences. Cet imprévu heureux n’aurait pas eu lieu si vous aviez obtenu le premier emploi. Donc, un événement qui paraissait défavorable (refus initial) peut se révéler être bénéfique, soit l’obtention d’un travail exactement conforme à vos compétences.

« On doute de tout sauf de son point de vue parfois mal informé. »

Avant de considérer une épreuve comme un malheur, il est utile d’explorer celle-ci sous différents angles, en utilisant les questions suivantes par exemple :

  1. Est-ce possible que je surévalue les probabilités que cet événement devienne un malheur ?
  2. Est-ce que certaines personnes, qui vivent une épreuve semblable, sont moins inquiètes ?
  3. Dans le passé, est-ce que j’ai déjà exagéré les conséquences d’une épreuve ?
  4. Est-ce possible que ce malheur appréhendé se transforme éventuellement en une situation avantageuse ? Si oui, comment ?
  5. Est-ce que je suis suffisamment conscient des occasions bénéfiques qui se cachent peut-être dernière cette épreuve ?
  6. Finalement, est-ce que je reconnais que mon point de vue est subjectif et qu’il n’est qu’une façon (parmi tant d’autres) de percevoir la situation ?

Conclusion :
Personne ne peut prédire l’avenir avec certitude. Servez-vous de cette vérité absolue pour changer votre attitude par rapport à vos soucis. Lorsqu’une inquiétude disproportionnée prend racine dans vos pensées, combattez-la avec des arguments objectifs (identifiés avec les six questions précédentes par exemple). Ceci dans le but de jeter le doute sur la véracité de vos prédictions préoccupantes. L’inquiétude est une matière première que nous pouvons transformer en faisant intervenir notre intelligence et notre discernement.

« Reconnaître l’incertitude associée à nos inquiétudes est une manifestation de sagesse. »